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Maison Carthame

Symbole : Le raisin de vigne et les fleurs

Couleurs : Violet / Orange / Vert et Noir

Fief: Domaine de Beaujardin

Dirigeant : Marvis Carthame

Présentation :

La maison Carthame, basée au domaine de Beaujardin dans le sud du royaume d’Alterac, est une petite famille noble qui s’est fait un nom grâce à son exploitation agricole, notamment viticole. La culture de la terre, production de vins, de bières et autres alcools. Famille très pieuse qui a toujours eu d’étroits liens avec l’Eglise de la Lumière. N’hésitant pas à envoyer leurs puinés auprès de l’Eglise, permettant ainsi au fil de l’Histoire, de voir plusieurs Carthame atteindre le rang d’évêques. Les membres de cette maison sont généralement fort orgueilleux, prétendant faire partie des familles les plus raffinées et nobles du royaume. Cette fierté caractéristique occasionnera à plusieurs reprises des luttes de pouvoir et d’influence au sein de la maison. Ils entretiennent également de nombreux préjugés auprès des magiciens qu’ils voient d’un très mauvais œil. Ils accueillent en revanche avec joie les voyageurs assoiffés prêts à dépenser leurs pièces d’or dans les tavernes et brasseries Carthame.

Histoire

I – Origine

Selon la légende, les origines de la maison remonteraient à plusieurs siècles, lorsqu’une famille de vignerons, dont les breuvages furent remarqués et appréciés par le seigneur local, fut anoblie par ce dernier qui fit de ces artisans les principaux fournisseurs en boissons de sa tablée. Ils prirent le nom « Carthame », inspiré de la plante éponyme abondante sur leurs terres et dont la couleur des fleurs rappelait celle du royaume d’Alterac. Ils adoptèrent par ailleurs une nouvelle tradition : les filles issues directement de la famille Carthame recevraient désormais un nom évoquant une fleur.

Au fur et à mesure qu’ils s’enrichirent, le domaine se développa, jusqu’à ce que les Carthame puissent petit à petit acheter les terres et vignobles environnants. Le domaine de la famille fut baptisé « Beaujardin ». Il fut enjolivé et garni de fleurs et de plantes venues des royaumes les plus reculés du continent.

Par la suite, encouragé par une mère pieuse, la famille Carthame saisit l’opportunité de développer des liens étroits avec l’Église de la Lumière. Leur piété sincère et leur volonté de se rapprocher de l’institution leur permirent d’établir des relations étroites avec les prêtres et les évêques locaux. En envoyant régulièrement leurs seconds fils auprès de l’Église pour devenir prêtres, la famille Carthame renforçait ainsi son influence sur le pouvoir religieux du royaume. L’alliance entre la famille Carthame et l’Église de la Lumière s’avéra bénéfique pour les deux partis. La famille bénéficiait du soutien spirituel de l’Église. En retour, la maison lui apportait son soutien financier et contribuait généreusement à son entretien et à ses activités. Au fil du temps, les membres de la famille Carthame développèrent un fort sentiment d’orgueil et de supériorité, considérant leur lignée noble, leur raffinement et leurs places auprès des institutions religieuses comme des signes distinctifs de leur statut et occultant leurs modestes origines paysannes. Cependant, cet orgueil exacerbé fut à l’origine de nombreuses luttes de pouvoir et de rivalités au sein de la famille, fragilisant parfois son unité.

II – Deuxième guerre

Peu avant la Seconde guerre, la maison était dirigée par le Baron Edouard Carthame. Il eut avec son épouse Louise 4 enfants : Alexandre, Marvis, Marguerite et Hortense. Fidèle à la tradition de sa famille, il forma son fils aîné Alexandre à lui succéder et envoya son second enfant Marvis auprès de l’Eglise de la lumière et de son frère, l’évêque Joseph. Le baron envoya également sa fille Marguerite faire son éducation auprès de son second frère, le seigneur Ulric.

Cependant, l’avenir qu’on lui avait destiné ne convenait guère à Marvis qui, bien que croyant, ne se voyait nullement croupir dans un monastère jusqu’à la fin de ses jours, il aspirait à plus. Ainsi lorsque la seconde guerre éclata, il prit les armes pour défendre son pays, voyant dans ce conflit une opportunité de se forger une renommée au sein de l’Alliance et de gravir les échelons. Il entendit également parler d’un nouvel ordre de chevaliers appelé la « Main d’argent » qui lui permettrait de concilier son passé de prêtre et ses nouvelles aspirations de guerrier. Ainsi, il rejoignit les rangs de l’ordre sacré et combattit vaillamment avec ses compagnons issus des divers royaumes de l’Alliance. Lorsque la trahison d’Alterac éclata au grand jour, Marvis fut tiraillé entre son serment de fidélité envers son roi et sa loyauté envers l’Alliance et ses nouveaux camarades. Il décida finalement de se retourner contre son suzerain, ne pouvant accepter l’idée de combattre avec les orcs, espérant ainsi entrer dans les bonnes grâces des dirigeants de l’Alliance, éviter leur courroux et obtenir auprès d’eux une place intéressante une fois cet épisode passé. De plus, il imaginait que son zèle et cette preuve de loyauté lui permettraient de gravir les échelons au sein des chevaliers de la Main d’argent. Alors il marcha sur Alterac parmi les Alliés et s’opposa au reste de sa famille demeuré loyal au roi traître.

Après la guerre et contrairement à ses espérances, il ne reçut des dirigeants de l’Alliance que des remerciements symboliques, mais aucune véritable récompense, et ce malgré les sacrifices auxquels il avait consenti. N’osant pas revenir dans son pays d’origine après avoir participé à sa chute, Marvis resta au sein des royaumes Alliés. La plupart de ses missions se résumant à traquer les survivants de la Horde pour les éliminer ou les envoyer dans les camps d’internements récemment ouverts.   Pendant ce temps, le baron Edouard fut assigné à Beaujardin et surveillé par les troupes de l’Alliance. Cependant, il réussit à secrètement correspondre avec d’autres maisons et notamment le vicomte Guilhelm Cornaline afin de fonder la Compagnie Crécerine et restaurer le royaume d’Alterac. L’instabilité grandissante au sein du royaume et de l’Alliance ne fit que lui faciliter la tâche.

III – Troisième guerre

Hélas, lorsque le Fléau déferla sur ce qu’il restait de la patrie lors de la 3ème guerre, de nombreux membres de la maison Carthame furent massacrés. Edouard, ainsi que son épouse Louise, son fils aîné Alexandre et sa fille Hortense disparurent durant l’évènement et plus personne n’entendit parler d’eux.

Cependant, Marguerite, première fille du baron, parvint à s’enfuir et alla chercher refuge chez son oncle, le seigneur Ulric. Edouard et son fils aîné étant mort, Ulric se voyait en bonne position pour hériter du titre de chef de la famille Carthame. Seules deux personnes auraient pu lui contester cette place : Son frère l’évêque Joseph qui, cloîtré au sein de l’Eglise, ne réclama aucun droit, ainsi que son neveu en exil, Marvis. Neveu envers qui Ulric avait développé une forte animosité puisque son épouse Jeanne et sa fille Rose avaient trouvé la mort lors de l’invasion d’Alterac par l’Alliance durant la seconde guerre, avec laquelle Marvis avait collaboré.

Ulric se servit de Marguerite dont il était très proche, ayant fait son éducation chez lui durant son enfance, et pour qui il avait développé de malsains sentiments. Il lui promit de la prendre pour épouse en tant que baronne Carthame. Cette union, bien que moralement condamnable, leur serait mutuellement bénéfique : Margueritte deviendrait l’épouse du maître de la maison Carthame et Ulric, en mariant l’ainée des filles d’Edouard, renforcerait sa légitimité en tant que chef de la famille.

Resté toujours fidèle aux idées de Perenolde, il rallia des soutiens parmi les membres de la famille loyaux à l’ancien monarque d’Alterac, établit des alliances avec le Syndicat d’Aliden Perenolde et s’appropria le pouvoir au sein de la maison Carthame en se proclamant héritier légitime.

Lorsque Marvis découvrit le sort réservé à sa famille, il fut rempli de rage et de chagrin. Il abandonna ses fonctions au sein de la Main d’argent et rentra en Alterac pour faire valoir ses droits de succession. Son oncle Ulric s’y opposa. Déterminé à venger ses proches et à reprendre le contrôle de la maison Carthame, Marvis mobilisa ses propres forces, rallia les partisans fidèles de sa famille et quelques anciens compagnons d’armes avec qui il avait combattu pour l’Alliance. Il réussit à convaincre son autre oncle, l’évêque Joseph auprès de qui il avait fait sa formation de prêtre, et obtint ainsi le support d’une partie de l’Eglise de la lumière. Puisqu’il se savait en infériorité numérique, il contacta également la compagnie Crécerine dont faisait autrefois partie son père afin d’obtenir son soutien. Cette dernière, soucieuse de voir une autre maison alteraci tomber aux mains du Syndicat, et ne reconnaissant pas Ulric, le nouveau chef autoproclamé des Carthame, admit Marvis comme héritier légitime du baron Edouard et lui offrit son soutient en échange de sa loyauté.

S’en suivit une guerre civile au sein de la maison noble qui, plus qu’une guerre de succession entre les membres d’une famille, se trouvait être un conflit interposé entre le Syndicat et la compagnie Crécerine.

Au fil des affrontements, Marvis et les siens réussirent à renverser l’usurpateur qui perdit la vie durant le conflit, préférant mourir que de laisser sa maison revenir à celui qui avait pactisé avec l’Alliance durant la seconde guerre. Quant à Marguerite, certains demandaient également sa mort pour avoir collaboré avec le clan d’Ulric, alors que d’autres la considéraient comme contrainte et manipulée. Finalement, il fut décidé de la condamner à l’exil.

IV – Epilogue

Dernier héritier légitime d’Edouard Carthame, le baron Marvis prit la place de son père au sein de la Compagnie Crécerine, regrettant d’avoir abandonné les siens par le passé et faisant le vœu de rendre à Alterac ses lettres de noblesse. Cependant, contrairement à son défunt père et certains de ses camarades de la compagnie, Marvis n’est pas réellement enchanté à l’idée de remettre un roi à la tête d’Alterac. De son point de vue, ce sont les rois qui ont condamné le pays à la ruine. Perenolde principalement, mais également les autres souverains de l’Alliance ainsi que le prince déchu Arthas Menethil et son Fléau. Selon Marvis, Alterac doit cesser de se chercher un roi providentiel, mais plutôt trouver son salut dans son peuple et en particulier dans ses nobles. Toutefois, si un souverain est absolument nécessaire, il devra être bien encadré.  Malgré tout, l’avenir de la maison Carthame est incertain. N’étant pas destiné à être l’héritier de la famille mais plutôt homme d’église, trouver une épouse à Marvis ne fut pas une priorité. Cela laisserait aujourd’hui la maison sans héritier direct et légitime si le baron venait à mourir. En fin de compte, les divisons ainsi que l’orgueil et l’ambition des membres de cette famille auront précipité sa chute.

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