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Maison Crécerine

Symbole : Faucon Crécerelle

Couleurs : Blanc / Gris, Orange et Noir

Fief : Lonperchoir

Dirigeant : Baron Philippe Crécerine “le Faucon Blanc” / Baronne Bélissante

(Les membres de la maison Crécerine ont généralement des prénoms à consonnance française)

Histoire :

Famille noble basée sur la fauconnerie, la chasse mais aussi le service postier. Servant d’informateurs dans l’armée et dans le civil. Maison alliée et vassale de la maison Cornaline. Les deux familles ont souvent partagé des unions entre leurs membres. Raffermissant leur bonne entente. Étant espions et informateurs, ils entretiennent des relations cordiales avec différentes races, notamment les enclaves hauts-elfes de Lordaeron. 

C’est une famille qui a vu émerger en son sein de nombreux explorateurs ayant fait la fierté du Royaume d’Alterac. Leur amour pour la fauconnerie a également donné lieu à une certaine réputation de la maison lors des chasses données par la famille royale Perenolde. 

La lignée Crécerine remonterait à la période des guerres trolles où Nestor Crécerine s’illustra grâce à la fiabilité de ses informations face aux ennemis de l’humanité. Renseignements obtenus et transmis par des faucons apprivoisés. C’est finalement par les armes qu’il obtint son titre de noblesse ainsi que ses terres. Il fit érigé Lonperchoir, le château de la famille Crécerine qui tint bon jusqu’à la 3ème guerre.

Le dirigeant actuel de la famille est nul autre que Philippe Crécerine. Bras droit de Wilhelm Cornaline dans quasi toutes ses campagnes militaires, était surnommé le “Faucon Blanc”. Là où Wilhelm, “l’ours noir” était connu pour sa capacité à encaisser et mener des charges lourdes de front. Le faucon blanc s’était spécialisé dans les manoeuvres de contournement avec une utilisation intelligente d’une cavalerie plus légère frappant tel l’éclair les positions stratégiques sous le couvert des arbalètriers Crécerine. Il participa à l’ultime bataille de Wilhelm Cornaline lors de l’invasion d’Alterac par l’Alliance. Son ami d’enfance mourût de ses blessures sous les yeux de son fils Guilhelm. Non sans faire promettre à son meilleur ami  de prendre soin de son fils et de lui faire honorer ses vœux de chevalerie. 

Philippe Crécerine et les autres combattants furent capturés lors de cette ultime bataille. Mais la bravoure des combattants et leur sens du devoir fut pris en compte dans le délibéré final. Ils furent épargnés par l’Alliance. Avec la mort de Wilhelm Cornaline, Philippe Crécerine était le commandant en chef de l’armée vaincue bien que vassal du jeune Guilhelm. Ils furent traités correctement, bien que prisonniers militaires. Lonperchoir fut saisi par les forces Alliées. Philippe et sa famille furent finalement libérés, mais Lonperchoir restait saisi par les forces de Stromgarde et Lordaeron. Les royaumes se disputaient les terres comme butin de guerre. N’arrivant pas à statuer, il restait saisi et fut utilisé comme garnison par un détachement de Stromgarde. Cela appauvrit considérablement la baronie.  

Comme tout Alterac, les terres des Crécerine tombèrent en ruine après la 2ème guerre. Les impôts de guerre ne laissaient plus beaucoup de place au développement de la baronnie. C’est au lendemain de la Guerre, que Philippe proposa à Guilhelm Cornaline de fonder la compagnie mercenaire. Ne pouvant plus survivre convenablement au milieu de toute cette calamité qui s’abattait sur le royaume d’Alterac. Le “Faucon Blanc” était toujours aussi bien informé de la situation géopolitique alarmante. L’Alliance qui se déchirait Alterac, une partie des alteracis se réfugiant dans le banditisme, les attaques d’ogres et de trolls ainsi que celles d’orcs en maraude. Il fallait survivre et trouver un moyen de financer la reconstruction. Tout en s’occupant l’esprit dans une période trouble.  Philippe mena des missions auprès de la couronne de Stromgarde et de celle de Lordaeron pour montrer leur bonne foi. Les contacts des Cornaline auprès des nains assura également un développement des activités. C’était le début de la compagnie mercenaire. Il fut décidé que la compagnie porterait le nom Crécerine et non Cornaline par hommage à Philippe qui en fut l’instigateur. Mais surtout à sa sœur Agathe Cornaline (née Crécerine) et sa fille Camille Cornaline (née Crécerine). De plus, la guilde de mercenaires allait reproduire les activités des Crécerine. Des missions de différents services et recueil d’informations partout sur le continent.

Malgré la décrépitude du royaume d’Alterac, les maisons fondatrices de la Compagnie tinrent bon face à la crise et aux sirènes criminelles du Syndicat. Philippe redoublant sans cesse d’efforts pour asseoir la légitimité de la compagnie auprès de l’Alliance et ainsi faciliter la prise de contrats. Il était partout sur le terrain et ne rentrait plus beaucoup à Lonperchoir. C’est dans ce contexte que démarra la 3ème guerre. La libération des orcs signifiant le retour en force de la Horde amenait une question épineuse pour la compagnie. Qui rejoindre ? Mais il n’eurent pas le temps de gamberger car le Fléau mort-vivant frappa de toutes ses forces. Les vagues déchaînées de créatures impies déferlèrent sur Alterac. Finalement, Lonperchoir fut attaquée et tomba peu après. Devenant le repaire de sombres nécromanciens. Lors de la débâcle, Philippe Crécerine perdit sa fille Camille ainsi que sa sœur Agathe. Ce fut une véritable tragédie pour tout le royaume, mais encore plus pour Philippe. Quelque chose mourut en lui ce jour-là et il fait encore aujourd’hui le deuil de ses proches.

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